Si tu lis ces lignes alors qu'on s'parle pas, pas juste qu'on s'parle plus depuis des mois, mais qu'on est fâchés d'puis des années, ce texte est pour toi
Contrairement à l'intégralité de ce blog, contrairement à ma vie entière
Là c'est à toi que j'écris, oui, pour une fois
Juste une fois, pour te dire : va crever.
Oublie-moi, efface-moi de ta mémoire, efface mon existence de ta vie.
Oublie qu'un jour j'ai eu le malheur d'être dans la même pièce que toi, de te parler, que j'ai fait l'erreur de croire en toi et d'espérer exister pour toi
Ah, tu t'amuses à m'espionner ici ? T'as même pas le cran de me contacter pour me dire que j'te manque, tu préfères faire tes coups en douce et lire des trucs qui te regardent pas ? Ouais ce blog est public, ouais. Mais pas pour toi. Toi, t'as aucune raison de le lire, aucune raison d'avoir des nouvelles de moi. Si j't'ai viré d'ma vie, c'est pas pour rien, si j'suis parti, c'est pas pour rien. Si j'ai plus adressé la parole à aucun de vous, c'est pas pour rien.
Alors si t'as rien de mieux à foutre de ta vie que de venir chouiner ici parce que pauv' chou ça t'a fait mal que je refuse de me coucher comme les autres, que je refuse de te laisser faire tout ce mal, que j'te mette le nez dans ta merde et surtout que je l'étale en public, aie au moins la décence de le dire. Oh, te fais pas d'illusions, si tu me parles je te répondrai pas. Juste, une fois dans ta putain de vie, sois réglo avec moi.
Mais bordel, qu'est-ce qui cloche chez toi, pour que tu en arrives là ? Lâche l'affaire, nom de dieu, ça fait des années tu comprends bien que c'est fini ? Fini pour de bon ? Tu te doutes bien que je vais pas revenir comme une fleur et tout te pardonner ?
Et au cas où tu l'aurais oublié : c'est pas juste un délire de ma part, c'est pas juste de la paranoïa ou de l'exagération, c'est pas juste mes griefs personnels contre toi pour m'avoir abandonné. Y a des preuves de ta dangerosité, y a eu des spécialistes pour étayer mes accusations, le tribunal a confirmé que tu étais un danger. Alors pas la peine d'encore essayer de me faire croire que c'est dans ma tête, que c'est moi qui prends tout mal, que c'est moi moi moi. Le problème ici, c'est toi. Moi, des problèmes j'en ai plein, mais je suis pas un danger pour les autres, contrairement à toi.
Histoire que ce soit clair : ouais tu m'as fait du mal, ouais aujourd'hui encore j'me tape les conséquences de ta violence, de vos violences, et non je t'oublierai probablement jamais même si j'ai de violentes amnésies concernant quasiment toute ma vie. Donc oui, aujourd'hui encore je pense à toi souvent. Mais c'est pas de l'affection, ni de l'attachement. Ce sont des flashbacks traumatiques, j'en fais des cauchemars et des attaques de panique, rien que de savoir que tu peux encore agir en toute impunité. Ouais, la personne que je croyais que tu étais, y a toutes ces années, me manque. Pas toi. T'es mort y a bien longtemps, j'suis en deuil de toi depuis avant toutes ces histoires d'enfants tu sais. J'suis en deuil de la personne que je m'inventais, du personnage que j'idéalisais, et que tu n'as jamais été. Ouais, lui, il me manque, et il me manquera toujours. Mais toi, t'es personne. Toi, t'es plus rien. Toi, t'es juste un fantôme du passé, un dégoût douloureux, un danger. T'es rien.
Et ça vaut pour toute la clique.
Pourtant j'aurais aimé, j'aurais vraiment aimé que tu sois pas une sale merde. J'aurais adoré que tu sois pas une telle ordure. Va voir ailleurs, vraiment. Arrête d'envahir la vie des gens, et laisse-moi tranquille une bonne fois pour toutes.
Remets-toi en question, assume tes actes, et arrête de rejeter la faute sur les autres.
9 décembre 2022.