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PUNK STUPID PUNK, punkage n°8 : montagne

Dernière mise à jour : 7 mars

Alors euh on est parti-es à la montagne et on était des punks (et un peu pd aussi). Voilà.

Quoi ? Comment ça "c'est un peu court jeune homme" ? Tssk.

Bon ok. On va commencer avec des panneaux et camions au hasard du trajet.


DE.NI. Trans

Coutot

Eàgle Trans

G. Dubouloz

Marsystrans

tpg transports en commun genevois

Le Lyaud

Trans Sàtãq

Germagny


Bon en vrai t'sais quoi on va inclure le Jura dans la montagne. Déjà parce que bon c'est pas si hors de propos, et ensuite parce que ça va être une version écourtée dans les deux cas, parce que j'ai pas l'énergie. Et je vais parler que de moi, comme ça l'anonymisation des autres sera parfaite. Mouahaha, je suis machiavélique.

Donc je suis allé dans le Jura pour garder des chiens et des chats, et des poules aussi, et c'était très fun. On a promené les chiens, du coup on a marché et c'était bien. J'ai câliné les chats, ça les a fait ronronner, c'était magique. J'ai sorti et nourri les poules et ramassé les oeufs aussi. Pis j'ai mis les jambes dans l'eau, pas le reste parce que j'avais pas de maillot et puis j'étais pas concentré. Je me souviens plus trop mais ça a fini avec des sandwichs. Ah oui si, on a dû passer au lidl, pour faire le plein de jus de fruits, et j'ai trébuché j'ai acheté un paresseux en peluche. Accidentellement. On a épluché des annonces de bagnoles sur leboncoin à en avoir mal au crâne, y avait une description "très amusant avec un poids plume", j'ai dit ça pourrait être ma bio twitter, tout le monde a rigolé. J'ai découvert en matant X-Men Origins Wolverine que bon j'me souviens vachement mieux des films que ce que je croyais. Y a eu beaucoup de Karim Debbache et de Teen Wolf et de Gen V et de papouilles et de messages vocaux chaotiques.

Mais il s'est aussi passé un truc absolument incroyablo-fabuleux. J'avais emmené mon carnet à chansons, avec quelques chansons à moi, en me disant eh, pourquoi pas. Y en a deux qui avaient un air quand je les ai écrites, du coup j'ai pianoté et wouhouhou j'ai réussi à plaquer des notes au piano et j'ai même enregistré un peu avec mon portable. Terrible. Mais y a encore pire. Ma chanson de marins, ma chanson de pirates pd, elle avait pas du tout de mélodie, et après un tête à tête avec le piano, elle en a désormais une. Et encore encore pire. Une autre chanson, une que j'ai même mise dans mon livre. Un soir, il était tard, j'ai pianoté, j'ai réussi à trouver le début. Tu vois, c'est un poème de trente-deux vers de seize pieds. J'ai trouvé l'air des quatre premiers pieds, puis des quatre suivants, puis encore des quatre suivants. Et pouf, j'ai eu l'air du premier vers. Sauf que après je me suis dit, eh, en fait, mes douze premières notes, elles peuvent servir pour tous les vers. En changeant juste les quatre dernières notes. Donc pouf, j'avais subitement les trois quarts de ma chanson en mélodie ! Bon, peur que ce soit artificiel et répétitif, mais je crois que des notes qui se suivent et se répètent et se répondent ça colle avec la chanson. J'ai enregistré les notes quatre par quatre. J'ai continué avec les quatre dernières du deuxième vers, puis des troisième et quatrième. J'enregistre, j'enregistre, je trouve la fin d'autres vers qui parsèment ma chanson, j'avance petit à petit. Mais c'est long, et je dois fouiller les vidéos déjà faites pour retrouver les notes et les vers et les tout. Épuisant. Je finis par m'arrêter avec environ la moitié des fins.

Le lendemain, je m'y remets, sauf que je trébuche sur l'idée de noter les notes. J'ai aucune notion de solfège, je connais le nom des notes mais je sais ni les reconnaître à l'oreille ni les identifier sur le piano. Alors je prends un carnet de sudoku, et dessine dedans quelques touches du piano, puis les numérote. Et là du coup, je peux noter les notes, les numéros des notes pour chaque vers. Du coup je réussis à finir ma chanson, avec pas exactement trente-deux fins de vers différentes, parce que par exemple les vers un neuf dix-sept et vingt-cinq ont la même mélodie, comme les vers huit seize vingt-quatre et trente-deux, et quelques autres qui se répondent. N'empêche, j'ai une nouvelle musique complète. J'ai même réussi à la jouer, grâce à mes notes dans le sudoku. Et voilà. Les trois autres chansons, je suis capable de les jouer tranquillement en les chantant, juste avec le texte sous les yeux (même si j'en ai appris une accidentellement donc en vrai à l'heure actuelle je pourrais la jouer sans le texte sous les yeux), mais celle-là il me faut aussi mes notes de notes. Mais quand même. Pour quelqu'un qui a découvert il y a moins d'un an que chaque touche d'un piano correspond à une note, et que donc on pianote pas au hasard, fin faut au moins savoir où on commence, et aussi quelqu'un qui d'habitude ne sait écrire que les textes des chansons, parce qu'il sait pas faire de la musique, bah c'est pas mal. Je suis archi fier de moi. En plus, en vrai elles rendent plutôt bien mes chansons chantées. Bon, par contre, je suis encore loin du stade où je les chante devant des gens. Faut pas déconner.

Je me souviens plus vraiment du reste, à part que c'était fun et reposant. Il s'est passé plein de trucs, et en partant j'ai failli pleurer tellement j'avais envie de rester à la campagne. J'en ai trop besoin. Et il me faut un piano bordel.

Bref, je rentre chez moi, le train est absolument blindé j'ai mal partout, je me trompe de métro, mais finis par arriver à destination. Là, j'ai quelques heures pour faire mon sac, manger, et repartir. Je dors à Lyon, parce que demain le départ est fixé à sept heures trente donc on a rendez-vous à sept heures. Bien évidemment, je galère, et à l'heure de partir pour Lyon, je me tape une crise de panique, donc j'écris un poème puis je me roule en boule sur mon tapis pour pleurer. Efficacité. Au moins, ça change, la dernière fois mon angoisse a pris la forme d'une crise de couture de trente minutes.

J'arrive là où je dors, au bout d'un quart d'heure je me suis déjà vautré quatre fois, dont trois alors que j'étais déjà par terre, je sais pas comment je fais c'est vraiment un talent. Et puis manger, et puis dormir, et puis je suppose qu'on a été fortement stupides vu que c'est ce qu'on fait dans la vie. Et puis matin, six heures tout le monde debout (donc deux personnes sur plus que ça, je compte comme je peux ok), et puis partir. En vrai y a sûrement eu des péripéties mais j'ai oublié. Chargement véhiculaire, puis départ. Ah ouais si attends la veille avant dodo on a dû aller chercher une valise, du coup je suis resté en pyjama parce que je suis un p'tit con. Départ, donc. Euh... Tu vas rire, mais j'ai oublié. Le trajet est long mais drôle, à part que la bagnole ça me fait dissocier et que donc je m'enfonce dans un truc pas cool et premier mutisme du séjour et j'essaie d'en sortir mais surtout d'éviter de pleurer en rangeant mes ongles dans mon visage, peine perdue, donc sieste.

On fait une pause-repas au bord d'un barrage ou jsp comment on dit avec un toboggan géant d'eau trop envie de plonger dedans. Sur la falaise d'en face y a un chevreuil ou une bestiole assimilée, on galère à la repérer parce que dès qu'elle s'immobilise elle est parfaitement camouflée dans la forêt clairsemée. Le nom générique pour les caprins c'est "chèvre" on a décidé. On croise des chiens IMMENSES ils sont trois et magnifiques et trop choupi et ils viennent nous lécher les mains. Salive bave de chien, allez. Il se passe sûrement d'autres trucs mais écoute ma caboche est pétée.

Et puis on approche de notre lieu de villégiature (après un nouveau mutisme de ma part, mais chut), et là subitement en pleine tranquillité un membre de l'équipage crie "GROSSE VACHE". Parce que bah, y avait une grosse vache sur le bord de la route. Personne s'attendait à ça. Bref bref, faut tout décharger, et tout le monde a mal partout (j'en sais rien j'ai pas demandé à tout le monde mais y a pas que moi qui souffre), et puis la fatigue et tout. Mais quand même, on choisit les chambres, on fait à bouffer, y a du bois partout dans la baraque c'est trop bien et le paysage de Twilight dehors et un balcon et une baignoire et et et aaaaaaaaaa !

On a fait quoi ? Une randonnée le lendemain matin, la forêt est trop archi chouette, être stupide(s) c'est trop cool, et puis des PLONTES et des ARBRES et des CAILLOUX et des- bref, trop génial. Il fait vachement trop chaud pour porter mon anorak, genre il fait juste froid tu vois. Et je sais pas, en plein milieu de la balade je me retrouve à nouveau en mutisme, mais pas un mutisme d'angoisse ni de tristesse ni de rien de tout ça, un mutisme tranquille je continue à rire et tout, juste je peux pas dire des mots. Pis on fait deux groupes, un qui rentre à la maison en bagnole et un qui continue (on aime souffrir je suppose). Ah oui parce que là, on entame la partie difficile de la rando : après la descente sautillante, on part en remontée violente. On croise des chevreuils, quatre qui rebondissent, et un ruisseau tout aussi rebondissant dans lequel je fourre ma tête, à l'envers, ce qui manque de me noyer. Tout est si joli et frais.

Euh je suis pas très doué pour raconter une balade en forêt en montagne, parce que bah, soit je me lance pour de vrai et j'en ai pour des heures voire des jours, soit ça ressemble à ça. Et donc c'est très vert et marron et gris et magnifiquement schcloutch. Bon et ça fait mal aux genoux, mais j'ai des attelles. En vrai je crois que c'est plutôt mes hanches qui ont pris cher, parce que j'avais fermé mes attelles de genoux donc c'était plutôt bien maintenu à ce niveau. Par contre j'ai la tête qui tourne, et mes poumons décèdent légèrement, je crois en tout j'ai pris trois fois de la ventoline. Je suis pas asthmatique ok. Juste stupide. Oui je retiens ma respiration quand je grimpe une montagne que veux-tu que je te dise.

Le premier soir on a dû faire un aller-retour à la gare choper des punks, sauf que sur le chemin j'ai vu un alpaga. Au début j'ai cru à un panneau mais il était pas plat j'ai eu le doute de attends est-ce que c'en est un vrai, au final c'en est un faux mais en 3D. Du coup bref on arrive vers la gare, là des punks (pas les nôtres) traversent, du coup je me déconnecte de la vie pcq bon je suis pdpunk oké, et quelques secondes plus tard un "merde" me ramène : on entre dans un parking par erreur, déconcentration par keupons. OUAIS PARDON MAIS C'ETAIT TROP MARRANT CA FALLAIT QUE CA SORTE AU GRAND JOUR. Et aussi, je vois un panneau qui indique entre autres Annemasse et Annecy, et je lâche un "bah dis donc, Anne masse, Anne scie, elle fait beaucoup de choses !" Je suis hilarant.

Je sais pas quel soir (peut-être tous, pour ce que j'en sais), j'ai fait du mini pogo solo dans le salon pendant qu'un vinyle tournait, en calbute évidemment. Oh et des fois des abdos dans l'escalier, parce que j'ai pas réussi à me faufiler entre deux marches mes côtes ont bloqué, du coup fesses en l'air et genoux sous une marche et pouf koalabdo sans humain. Et aussi on a mangé des trucs et dormi et été stupides et joué et chanté.

Un coup on a refait une promenade, une tranquille cette fois, pis on arrive à une maison abandonnée, on grimpouille n'importe où n'importe comment, on prend des photos, on fait des trucs jsp. En tout cas personne n'est mort (à part des articulations). Oh pis j'ai eu mon compte de stupidité en redescendant, genre rouler du dos sur un mur pour VTT ok mais oublier que ledit mur a une fin, bordel. "Attention faut pas sauter y a un gros trou" bien sûr que je saute, tout va bien, par contre je me retourne tranquille en marchant et boum j'me tords le genou. Des comme ça je t'en fais vingt par jour sans sourciller. Ah et aussi à l'aller y a un chien qu'a décidé de nous adopter. Et à un moment random on papote et je sors un "moi chu pd ? moi ???" faussement offusqué, et on me répond que oui carrément je viens de parler comme un total cliché de pd (ouais des fois j'y vais fort mais eh, chu pd, cliché, c'est comme ça).

Pis là on arrive au moment où on a décidé d'aller se baigner au lac Léman. Oui un 29 février. Ça arrive pas souvent, autant en profiter et marquer le coup. Alors bon, c'est froid, non pardon c'est glacial, on a souffert parce que ça pique, ouais la concordance des temps je la bouffe. Des aiguilles dans la peau c'est sympa, j'ai très envie de chanter mais j'ose pas tout seul, alors je le fais tout doucement face à l'étendue, une de mes chansons en sourdine, juste quelques secondes. Sur le balcon la veille ou je sais pas quand j'ai chanté toute la chanson, tout doucement parce qu'il était tard.

Maintenant on tente de rejoindre le marché, sauf que la voiture décide de nous emmener en teuf. Euh pardon, de nous perdre dans la montagne parce qu'on a provoqué des fées. On manque de s'embourber sévère, puis on redescend de là parce qu'on a une voiture très courageuse pour nous porter. Et puis le marché. C'est là que ça part en couilles. C'est sympa hein le marché, tranquille. Sauf que subitement, j'entends des gens chanter. Elles ont des voix SUBLIMES. J'ai envi de les suivre à la trace. C'est des artistes hein pas des random qui se mettent à chanter. Sauf que du coup j'éprouve une irrésistible envie d'être le random qui se met à chanter avec. Du coup j'ai aucune idée de ce qui se passe sur le marché, je suis obnubilé par des voix. Sauf que les potes, bah le marché, ça les intéresse. Et moi, useless comme d'hab, j'ose pas y aller seul, du coup je suis le mouvement et je manque de me gaufrer tant de fois parce que je regarde pas où je mets les pieds j'ai les yeux dans des voix.

Quand elles entonnent Padam, je me pâme littéralement, j'en ai les larmes aux yeux tellement la voix les voix l'accordéon les cheveux les tenues les VOIX bordel de merde. Je manque de tomber à genoux tellement je. Et bon je réussis à choper quelqu'un pour m'accompagner pour aller les écouter chanter. Et je crois à un moment les autres nous suivent ou nous rejoignent je sais pas trop moi j'suis plus là j'suis dans les voix je vois plus rien. J'ai pas les mots pour te raconter ce qui se passe. Sache juste que c'est exceptionnel. Et puis je connais certaines chansons (oui bon un certain nombre), alors je chantonne avec, tout doucement tout discrètement. Sauf qu'à un moment, une des chanteuses demande au public de participer, de danser. Alors je sais pas danser, mais eh, crois-moi j'vais participer. Je suis la musique pour lancer mes pieds en l'air, t'sais un peu comme dans une danse slave, avec ma tête de con là. Dans mes bras mon manteau m'encombre j'le jette à un punk j'ai aucune idée de ce qui se passe je tente d'entraîner des punks pour pas danser solo vu que j'rappelle j'sais pas danser. Et j'ai peur aussi je tremble de partout mais c'est pas que la peur c'est aussi le moment la joie les voix.

Là d'un coup la chanteuse (celle avec la voix qui me touche le plus pour des raisons évidentes mais que je peux pas expliquer, mais aussi elle a une crête bleu électrique, pas celle à l'accordéon et au tambourin de pied qu'est aussi extra cool) me rejoint, me chope par le bras et danse avec moi oh bordel de merde ! Sauf que du coup comme je suis complètement stupide bah je me mélange les pinceaux des jambes, j'essaie de la suivre mais je suis en décalé et c'est pas pratique je risque de lui taper dans les pieds il faut que je me recale mais j'arrive pas je suis complètement déréglé maintenant, et bon bref je mets beaucoup de longues secondes à mettre mes pieds dans le bon sens. La chanteuse finit par repartir parce que bon elle elle a encore des chansons à assurer faut pas trop s'essouffler non plus.

Sauf que ça a débloqué un truc tout ça. Et maintenant je chante avec elles. J'ai aucune idée de ce que font les autres, mais moi je chante avec elles, et je retiens mes larmes, et j'ai la voix qui tremble et tous mes genoux qui tremblent et tout mon moi qui tremble. Je peux pas chanter tout ce que j'ai, mais je crois que peut-être à certains moments ma voix s'entend parmi les voix des chanteuses, parce que je me retiens pas tant que ça. Ah et elles ont des micros hein quand même. Je ferme les yeux dans les chansons parce que c'est trop. Et je dansouille et je tremblouille. J'ai pas les mots hein, vraiment ce qui me transporte dans la musique c'est trop fort pour moi.

Les chansons finissent par s'arrêter, les chanteuses par se taire, enfin se taire musicalement, et je vais leur acheter un CD parce que c'est absolument impossible de faire autrement. Et je bégaie en tentant d'expliquer à la chanteuse crêteuse que je voulais venir dès le début mais que j'avais trop peur pour le faire seul. Je me retiens de hurler, et puis on finit par s'en aller. Je sautille dans la rue et pousse des cris et tremble encore et aaaa.

Dans la journée, en fait en rentrant de balade à maison détruite, je me suis changé et pouf pirate punk. J'ai mis ma chemise un peu bouffante et mon veston de cuir, j'aime trop, et mon fut' tout déchiré rafistolé pas des genoux. Là j'entends qu'on m'appelle et la phrase est prononcée hein, un genre de "mais toi tu viens pas au resto avec nous, t'as décidé d'être canon juste pour le plaisir ?" Et la réponse est oui. Bah t'sais quoi, j'suis ravi d'avoir enfilé ces fringues à ce moment, parce que du coup au marché c'est ça que j'ai sur le dos (mais pas sur les jambes, après le lac j'ai enfilé un pantalon sans trous), et du coup y a une probabilité non nulle pour que, quand les chanteuses viendront à Lyon (parce que ça arrivera hein), elles me reconnaissent. Enfin j'veux dire, si j'porte la même tenue, ça peut être un indice, mais aussi même sans ça, ben une tenue comme ça c'est susceptible de marquer les esprits un tout petit peu plus qu'un simple t-shirt, nan ?

Bon là du coup j'ai plus grand chose à dire, parce que c'est le soir on rentre il est tard et on repart demain matin. Ah si merde attends, c'est le moment où on fait un tas à trois et où punk me pince les fesses avec ses fesses (pose pas de questions j'ai rien compris non plus mais j'ai crié un peu trop de fois). Et après y a un jeu et de la bouffe et je sais pas. Et puis le matin branle-bas de combat tout le monde sur le balcon, enfin bref préparation et panique et départ. Et puis on part manger des crêpes et des galettes parce qu'on peut pas prendre un acte de naissance et la voiture a des tatouages et les nuages et ma bouche toute silencieuse et la pluie et les chaussettes et les bâtons et. Oulah un peu de désordre. Je sais pas trop mais un jour on s'en va et le retour est fun et je finis par retrouver mes mots parce que j'ai besoin de ma voix pour être copilote alors j'utilise Piaf parce que chanter des fois ça m'aide à retrouver des mots dans ma bouche et puis sur la route on double les punks alors on est des beaufs et après il se passe encore des trucs mais je sais plus et puis à la fin je suis dans un appart et je passe dix minutes à sortir des ciseaux de sous un meuble et je peux pas m'arrêter ce qui est un indice sur mon état de fatigue et bref je me fais transporter en voiture jusque chez moi parce que apparemment ce serait dangereux de me laisser rentrer seul pff tssk je vois pas de quoi tu parles je tiens très bien debout. Pis d'abord ce trajet-là aussi il est fun même si je suis pas doué pour les questions et toi pour les réponses. Bizarre mais ça va, ça me va.

Et voilà, maison, rentrage, sommeil, fin du punkage.


3-4 mars 2024 (le récit, les vacances c'est plutôt 17 février - 1er mars).

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